dimanche, novembre 20, 2005

Chapitre 6: Puerto Jimenez / Parc National de Corcovado

Et voila ! Quelques 15 jours après notre arrivée, nous voila dans un nouveau pays : le Costa Rica. Dès le passage de la frontière nous comprenons pourquoi on le surnomme « la petite suisse de l’Amérique centrale » ; en effet, nous longeons d’immenses plantations de bananiers, des forêts, des plantations, bref la verdure défile sous nos yeux, bercées par les chaos de la panaméricana qui, à cet endroit en tous cas, tient plus de la route de campagne que de la fière et large autoroute que nous avions connu dans le sud du Panama.

Le Costa Rica est un pays dépourvu d’armée (le seul du monde ? j’attends vos infirmations) protégés qu’ils sont par le grand frère gringo, mais, en matière de douane, ils sont plutôt fortiches : on s’en était déjà rendu compte au passage de la frontière, mais, quelques dizaines de kilomètres plus loin, c’est tout le bus qui doit descendre pour une fouille en règle des voyageurs, de leurs bagages et du véhicule… En un éclair je remonte la fermeture (éclair elle aussi) de mon sweat-shirt, histoire de cacher aux yeux de la flicaille locale la magnifique feuille de marijuana que j’arbore sur mon t-shirt…du coup, il s’en faut de peu que je succombe à une crise d’hyperthermie. Heureusement, personne à bord n’est embarqué et nous pouvons reprendre la route.

Cette opération nous aura néanmoins fait perdre pas mal de temps et, quand le bus nous dépose finalement sur le bord de la route qui mène de la panaméricana à Puerto Jimenez nous nous retrouvons bien seuls. Renseignements pris à la station service, qui marque le début de la piste : nous venons de louper le bus pour la péninsule… ou alors il n’est pas encore passé…le prochain est dans 20 minutes, ou peut être dans 3 heures…bref, personne n’en sait rien et certainement pas nous ! Tout autour, tout n’est que végétation luxuriante, lambeaux de terre rouge parfois, nuages menaçants et totale indifférence à l’égard de notre triste sort.

L’inquiétude gagne nos 2 aventuriers… plantés là, au bout du monde (au risque de me répéter), perdant d’un coup (le temps de passer la frontière) leur statut de curiosité au profit d’un statut de « gros touriste paumés dont personne n’a rien à foutre ». Bref…seuls au monde, mais dans des conditions bien moins idylliques qu’au bout d’une plage déserte sur une île…déserte elle aussi. En dernier recours, nous abordons le chauffeur d’un pick-up bâché venu ravitailler sa monture, afin de nous renseigner une fois encore sur l’horaire du prochain bus. De ce que nous comprenons, ce n’est pas pour tout de suite, mais, après quelques hésitations, il veut bien nous faire faire un bout de chemin avec lui.

Trop heureux de quitter enfin ce carrefour désert, nous sautons à l’arrière du véhicule. Dos à la route, le paysage défile à l’envers, c’est original, en plus, la route est assez mauvaise et nous avons tout le temps d’en profiter. 2 fiers costa ricien se joignent à nous et, inévitablement, la discussion tourne futbol (les latinos n’ont pas leur pareil pour hispaniser les mots anglais. Pour ceux que ça intéresse nous ne voyageons pas à bord d’ « un coche » comme on dit à Madrid, mais à bord d’ « un carro » et le deuxième sport national du pays (c’est le cas aussi au Panama) est le bezebol…à vous de traduire ;) ). Nous en sommes à nous échanger des encouragements et des félicitations réciproques pour le France - Costa Rica qui aura lieu très bientôt, lorsque nous nous arrêtons net. C’était à prévoir, on a crevé !!

Nous arrivons finalement à Las Palmas, charmante bourgade composée d’une rue centrale et…c’est tout, bref nous sommes à mi-chemin et notre chauffeur, que nous croyions bénévole nous demande un tarif exorbitant ! Il faudra s’y faire, ici les touristes on connaît, et on sait en tirer bénéfices ! Au vu de la foule qui attend au coin de la rue, le bus pour Puerto Jimenez ne devrait pas tarder mais nous sommes les seuls gringos.

Ah ouais, elle était pourrie la route que nous avons faite à bord du pick-up ? et bah alors je ne sais pas comment définir la piste sur laquelle nous roulons maintenant à bord d’un vieux bus scolaire américain, oui oui, les gros bus jaunes qu’on voit dans les films ! et bien c’est au fin fond du Costa Rica, sur des pistes défoncées par la pluie, qu’ils finissent leur vie. Le chauffeur est un véritable héros et je compatis en songeant à tout ce que ses bras encaissent pour nous maintenir en ligne droite. Le mot «confort » est un lointain souvenir, mais le spectacle vaut le coup d’œil, la jungle alterne avec de grands pâturages où paissent de bonnes vieilles vaches paisibles. Il fait une chaleur suffocante mais l’ambiance dans le bus est bon enfant. On récupère un groupe de paysans fins bourrés (hommes et femmes ce qui est rare en ces contrées) et c’est dans les cris et les rires que nous arrivons enfin à Puerto Jimenez.

Un petit tour à la banque, histoire de faire le plein de Colones (il nous reste encore des Balboas panaméens (oui oui vous avez bien lu, le nom de famille de Rocky Stalone est aussi celui de la devise panaméenne), mais ils n’ont aucune valeur ici) et nous partons à la découverte de ce petit village touristique plutôt agréable. L’air, moite jusqu’à maintenant, est rendu agréable par la proximité de la mer et les ruelles sont bordées de petites maisons a priori confortables où l’on viendrait volontiers passer quelques mois de vacances. La rue principale est très commerçante et les bars succèdent aux cyber cafés, flanqués à leurs droites de minimarkets et, à gauche, de boutiques de ropas americanas (traduire « fringues d’occase) que l’on pourra fièrement porter dans les restaurants alentours.

On parle un peu toutes les langues dans la rue, mais, ce qui nous met la puce à l’oreille quant au tourisme de masse dont tout le monde parle à propos du pays, c’est le nombre d’agences qui proposent, qui des tours dans la jungle, qui des descentes de rivières, qui, encore, des visites de villages indiens, le prix du tout étant très visiblement traduit en USDollars. Le parc national de Corcovado est tout proche et l’on vient de loin pour espérer y croiser quelques animaux sauvages.

En ce qui nous concerne, nous trouvons un petit hôtel propre et idéalement situé pour moins de 15 dollars, on s’en sort bien. Une fois les sacs posés, direction une énorme salade de fruits. Nous avons passé, une fois encore, la journée dans les transports et nous remettons au lendemain nos velléités d’exploration de la jungle ; faudrait pas déconner quand même non plus, on est en vacances !! D’ailleurs, depuis Panama Ciudad, on a rarement eu l’occasion de croiser de cyber cafés, nous profitons donc de l’aubaine pour envoyer quelques nouvelles fraîches aux malheureux pitis français qui rentrent de plein pied dans l’hivers…ahhhhh les vacances !! Le contenu des mails ? vilains petits curieux ! Zavez qu’à lire au dessus, c’était pas tellement différent.


C’est à ce moment là du récit que je vais solliciter votre participation ; pas d’inquiétude, çà va être rapide et sans douleur. Vous êtes prêts ? alors on y va…suspense…aujourd’hui…nous nous levons…A vous !…. « AUX AURORES !!!! » . Bravo ! vous êtes formidables !! de deux choses l’une, soit vous avez eu le courage de tout lire jusqu’ici et je dois avouer que je vous félicite tout autant que je vous remercie, soit vous avez sorti ça au pif et là hé bah…Bravo aussi, you’re a lucky reader.

Bref, on se lève aux aurores (partez du principe que, sauf indication contraire, ça a été le cas pendant une grande partie des vacaciones). Il fait encore nuit et nous poireautons déjà en attendant le Taxi Jeep qui nous conduira jusqu’à l’entrée du parc. Apparemment il tarde à venir mais nous sommes rassurés quand nous voyons arriver 2 autres français qui, tout comme nous, ont déjà pas mal baroudés et sont bien décidés à en découdre avec la jungle costaricienne. Les minutes passent mais le taxi n’arrive toujours pas, ce qui a quelque peu tendance à commencer à nous inquiéter !

Un petit tour au café du coin nous apprendra qu’il est parti sans nous ! Nous attendions un carrefour trop loin, et, ne nous voyant pas, il est parti directement…heureusement on finit par trouver un autre véhicule et, bien calés entre franceses à l’arrière du véhicule nous entamons un petit voyage entre prairie et jungle. Au détour d’un bel amas de branches, feuilles et autres nous tombons sur le taxi fuyard arrêté là par une panne causée sans doute par une fuite d’eau. Pas rancuniers, nous dépannons (enfin, nôtre chauffeur dépanne plutôt) notre infortuné compagnon et nous embarquons dans ce nouveau véhicule pour la fin du voyage. Nous ne gagnons pas vraiment au change, passant d’un luxueux 4*4 flambant neuf à un pick-up bas de gamme dans lequel nous sommes sévèrement secoués. Ca aura au moins l’immense avantage de nous remettre un peu les idées en place après ce nouveau levé bien matinal. Nos compagnonnes suédoises semblent du même avis !

Finalement, arrivé…nulle part, le taxi nous dépose le long d’une plage déserte, entrecoupée de larges coulées d’eau descendant directement de la forêt qui la borde. L’entrée du parc est quelques kilomètres plus loin, sur la plage. Les premiers pas sur le sable gris-noir se passent sans souci particulier mais nous sommes vite stoppés dans nôtre progression par la première rivière sus citée. Il s’agit de trouver l’endroit le moins large ou avec le courant le moins fort pour traverser. Les suédoises tentent un premier passage en force, mais devant les difficultés qu’elles semblent rencontrer, en français rusés que nous sommes, nous choisissons de tenter la traversée plus haut la mer ayant tendance à créer un périlleux reflux. Après quelques hésitations, nous nous lançons, les 2 premiers mètres sont couverts sans problème, mais, à mi-chemin, tout d’un coup, le cours d’eau devient plutôt profond…tant pis le pantalon, il en a vu et en verra certainement d’autres, du moment que l’appareil photo peut être maintenu hors de l’eau, le reste n’a pas d’importance.

Arrivé de l’autre coté, nous pouvons pleinement profiter du spectacle : dans la brume du petit matin, le fond du paysage semble flou, noyé dans d’improbables vapeurs blanchâtres qui donne un aspect fantomatique aux collines couvertes de verdure qui bordent la plage de sable sombre. Les rouleaux sont impressionnants et nous comprenons rapidement la réputation de spot de surf incontournable de cette partie pacifique de la côte costaricienne. Le vert des palmiers contraste exceptionnellement avec la couleur du sable ; devant nous une large bande grise semble dérouler jusqu’à perte de vue, juste coupée par endroits par quelques petites rivières.

Nous longeons la mer pendant un bon bout de temps, nous arrêtant juste pour adopter une tenue plus adéquate : pieds nus, bas de pantalon ambiance « pêche aux moules », et pour se prendre un petit café dans un somptueux lodge posé là, en bord de plage, face à la mer. Finalement, un peu plus tard, nous apercevons enfin le poste de gardes forestiers qui fait office d’entrée du parc. Depuis que nous avons posé les pieds sur la plage, il s’est remis à bien pleuvoir et nous ne sommes qu’à moitié surpris quand le garde du poste nous informe qu’après 10 minutes de marche dans la jungle, nous serons coincés par une rivière en crue pratiquement infranchissable.

I
l s’agit maintenant de savoir si nous sommes prêts à payer une somme conséquente pour 10 minutes de ballade en forêt frustrante ou si, comme nos collègues suédoises arrivées un peu plus tôt (hey oui, notre bienfaisante pause café nous a fait prendre un peu de retard), nous préférons nous asseoir pour attendre l’heure du retour en sirotant un thé. Aucune des 2 possibilités ne nous emballe vraiment…nous étions venu pour crapahuter dans la jungle, se frotter à sa population et certainement pas pour décider que dès 8h30 du matin c’est l’heure du thé. Nous redescendons sur la plage et rebroussons chemin jusqu’au lodge. Après tout, de la forêt il y en a partout, elle ne se limite pas au parc national et rien ne nous dit qu’elle soit vraiment différente une fois passée la barrière. Courageusement, la décision est prise de s’enfoncer dans la jungle par nos propres moyens, non sans s’être auparavant enquéri d’un éventuel chemin nous permettant de rallier le point de départ après une petite ballade sylvestre. Bien nous en prend ! En effet, il existe une bonne ballade a faire qui part du lodge et gravit la colline, serpentant entre les arbres. Il pleut averse et nous sommes les seuls à nous y aventurer aujourd’hui, de toutes façons, à cette époque ci de l’année, il n’y a pas beaucoup de clients.


Je crois vous avoir déjà dit que, pour ce qui était de name dropping au sujet des arbres, il ne fallait pas trop compter sur moi. Tout ce que vous avez à savoir, c’est que, dans la jungle il y a pas mal d’arbres ; qui dit arbres dit racines et celles-ci sont assez conséquentes, du coup, qui dit racines, dit chutes. Bref entre le dénivelé de la colline, le sol rendu glissant par la pluie incessante et les racines, il faut être plutôt habile pour rester en équilibre sur ses 2 pieds. Bon an, mal an, nous débouchons finalement, après de nombreux virages sur une petite pointe surplombant la côte. Le spectacle, une fois de plus est impressionnant et nous laisse sans voix. Du coup, on a tout le loisir de profiter du son de la jungle…entre bruits bizarres, cris divers et variés, bruissements ininterrompus, chutes de feuilles…chutes de feuilles ??? et un paquet en plus ! On regarde d’où elles peuvent bien provenir mais…rien !


Alliant l’art de Sherlock Holmes à celui de Daktari, Maigret à Alain Bougrain Dubourg, Julie Lescaux à Brigitte Bardot, j’aiguise mon œil et mon oreille. Une telle pluie de feuille ne saurait avoir de causes purement naturelles ! « Mais qu’est ce qui peut bien te laisser penser çà ? », « élémentaire ma chère Louloute, il y a forcément sur cette branche un poids qui, dans son déplacement, a provoqué la chute des feuilles, il ne nous reste plus qu’à l’identifier ! ».




samedi, novembre 19, 2005

Chapitre 7: La Fortuna / Volcan Arenal

Retour à la gare routière de Puerto Jimenez, pour un départ à 4 heure du mat’ direction…beaucoup plus au Nord : le volcan Arenal, son lac et sa vallée. On s’installe aussi confortablement que possible dans le vieux bus sans age et c’est parti pour quelques heures de tape cul sans pitié : depuis notre arrivée, on ne peut pas dire que l’état de la route se soit amélioré ; en plus ce coup ci, le jour ne s’est pas encore levé et nous ne pouvons donc pas profiter du paysage bucolique qui nous avait accueilli la première fois. Il reste 2 alternatives : grignoter ou dormir, de toutes façons on en a pour 13 heures, alors on aura largement le temps de faire les 2. Pour ce qui est de dormir, il faut être sérieusement motivé, les secousses de la route sont telles qu’à tout moment on risque de s’assommer contre un des montants de fenêtres.





Les voyages en bus, vous savez comment ça se passe, je crois que j’ai déjà eu l’occasion de vous en parler, alors je préfère ne pas m’étendre sur le sujet…surtout que 13 heures de voyage, il y en a des trucs à raconter. Sachez simplement que, contrairement au Panama où l’on était plutôt bien accueilli, ici, c’est pas la même histoire :les voyageurs sont vus comme de bons gros touristes friqués et, une fois le voyage payé…advienne que pourra ! C’est ainsi qu’à mi parcours, alors que nous nous restaurions tranquillement assis au seul restaurant de la gare routière (on n’a pas osé sortir trop étant donné que lors d’un « pause pipi », la fameuse « pausa pipi », le bus a failli redémarrer sans notre héroïne en Kway), bref, nous nous régalions de tortillas infectes et de la réglementaire bouteille de coca individuelle de 665cl, lorsque nous vîmes (si si c’est français, et du meilleur même) notre beau bus nous passer sous le nez. On jette à la volée la somme due, et on se précipite à sa poursuite. J’arrive à hauteur de la porte et je tambourine comme un damné ; regard mi désolé mi « rien à foutre » du chauffeur, qui finit quand même par s’immobiliser et nous laisser monter. Il grommelle je ne sais quoi dans sa moustache, je grommelle je sais très bien quoi (hijo de puta) entre mes dents, et le voyage reprend, personne n’en ayant rien à foutre de cette histoire.

Nous quittons enfin le bus dans un premier petit village, avant d’en reprendre un quelques heures plus tard qui se met à serpenter dans les collines. Le spectacle se fait de plus en plus helvète et c’est assez amusant de contempler ainsi ce qui ressemble fort à la campagne genevoise, au son du gros reggæ ton ! Au volant : papy, à la caisse du bus : mamie, oui vous l’aurez deviné, depuis notre passage par Pedasi, nous commençons à être habitué à voir les « seniors » au travail, les gamins aussi d’ailleurs, bref…il n’y a peut être pas plus de boulot sur le continent latino que partout ailleurs dans le monde, mais en matière de main d’œuvre, on fait fi des questions d’âge ! La nuit est tombée depuis longtemps maintenant, la pluie aussi d’ailleurs et c’est les yeux rivés sur la route que nous tachons de deviner si nous approchons ou non de notre point de chute : la bourgade de La Fortuna. Bourgade…bourgade me diront les plus globe trotters d’entre vous, c’est un bien faible mot pour qualifier la ville ! Certes, vous êtes vraiment très fort et perspicaces, mais, au moment dont je parle nous pensions encore qu’il s’agissait d’un petit point sur la carte pas plus gros que...nos espoirs de ne pas terminer le voyage dans un ravin ou encastré dans une voiture venant à contre sens.




« Holaaaa mais moi je m’en fous, si ça te fais marrer de marcher encore des heures avec les sacs sur le dos, sous la pluie en pleine nuit, tout ça parcequ’il est hors de question qu’on dorme dans un hôtel sans moustiquaire, je m’en fous moi… », « ah ouais ? et bah alors on va prendre le premier hôtel venu, tout pourri et on verra bien qui se plaindra demain de se faire que des hôtels de m**** (ami lecteur je préfère ne même pas rapporter ici les propos échangés quelques minutes après notre descente du bus…vous pourriez nous trouver fort grossiers, or, c’est loin d’être le cas. Tiens, tu fermeras la parenthèse en sortant, merci). Bref on avait déjà eu l’occasion de s’en apercevoir, mais les arrivées de nuit, sous la pluie, après une journée complète de bus ont l’étrange pouvoir de taper sur les nerfs.


No problemo, nous trouvons finalement une auberge de jeunesse sur la rue principale, il n’y a pas de moustiquaire malheureusement, mais un petit bricolage à base de sac poubelle découpé fera finalement l’affaire ! Le temps de nous assurer du confort du lit, de l’eau chaude ( ?) dans la douche électrique et nous partons à la recherche d’un restaurant qui nous changera un peu des relais routiers de la journée. Au niveau de la ville, le contraste est saisissant par rapport à tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant : tout est pensé pour le bien être du touriste estadosuniendo (ie : des USA), l’anglais est presque la langue officielle ici, et les divers activités proposées, le sont en dollars évidemment. La maîtrise (hasardeuse) de l’espagnol nous permet quand même de ne pas trop passer pour de gros gringos aux poches pleines et mon (nôtre) aventurière préférée progresse de jour en jour dans la langue de Cervantes.



Au fait, vous ai-je dit qu’avant de nous laisser partir en exploration, nôtre hôte nous a quand même fait remarquer un petit point lumineux rouge perdu dans la noirceur du ciel ? Si j’ai oublié de vous le dire, vous m’en voyez bien désolé mais pour me faire excuser, je m’en vais vous donner sans tarder l’explication de ce phénomène des plus étrange : il s’agit ni plus ni moins que du cratère du volcan Arenal qui domine la ville de son lac de lave en fusion. Nous passerons de longues minutes à observer le spectacle, nous promettant, dès le lendemain de nous en approcher un peu plus.









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mardi, novembre 15, 2005

Chapitre 8: Parc National Tortuguero

Under Construction

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lundi, novembre 14, 2005

Chapitre 9: Cahuita

Under Construction




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jeudi, novembre 10, 2005