Y’a des gens qui ont vu Jimi Hendrix à l’Olympia en 1ere partie de Johnny Halliday, y’a des gens qui ont vu Nirvana au Farenheit (d’après mes stats perso la salle devait pouvoir contenir environ 11 000 personnes et ça augmente chaque année), dorénavant je ne suis pas peu fier de compter parmi les gens (et croyez moi on n’était pas 11 000) qui auront vu Sinner Sinners à la Boule Noire !
Non on était juste une grosse poignée pas tombés là par hasard a planter lourdement nos talons dans le mélange de sang, de sexe, de graisse, de gomina et de rock n’roll, une poignée de courageux à faire front devant le gang des hommes en noir aux armes blanches pour 2 d’entre eux. Des hommes ? Des bêtes oui plutôt, avec une féline en chef fièrement campée derrière son orgue apportant sa touche de grâce (non non, j’ai pas oublié le « i ») à l’horreur sonore bien huilée de nos créatures de l’enfer….euh de l’Allier plutôt, ce qui, pour le parigot moyen, revient à peu près au même. Set hyper carré, vite expédié dans une bonne humeur communicative, entre descente de Steve dans le public et emellages de jacks de Mike Pougheon qui, à première vue, tricote mieux le solo qu’il n’enroule du câble fut il méchamment electrifié.
Judicieusement disposé dans un cercueil, le merchandising laissait déjà augurer de ce qui nous attendait… tant qu’à se voir coller une étiquette, celle d’horror punk en vaut bien une autre si tant est que l’on ne soit pas un ayatolah du no future et que l’on veille bien considérer qu’une sérieuse injection de métal à la mixture survoltée ne puisse pas nuire à la puissance de feu du quintette. Ce qui, vous vous en doutez bien, est mon cas.
La setlist ? vous vous foutez de ma gueule ? vous croyez que je n’avais que çà a faire de la noter besogneusement ? Sérieusement ! Qui se préoccupe de savoir le nom des titres qui ont défilé à la vitesse de l’éclair tant tout était cohérent, parfaitement exécuté sans prétention aucune mais avec les couilles au plancher, tant le set entier fut un long frisson électrique. Non, franchement non, la setlist je vous la donnerais si d’aventure un jour on m’oblige a assister à un concert des… Naast ? ;) Au moins ça m’occupera entre 2 bières, mais aujourd’hui vraiment je n’en avais ni le temps ni l’envie. Une chose est sure, aux reprises près, vous les retrouverez tous sur le démonique album dont on fétait ce soir là la ressortie.
On garde les premières parties pour la fin, on savait déjà qu’on pouvait faire des trucs pas trop mal avec une batterie et une guitare (les Whites Stripes au hasard), des trucs terribles avec une basse lead (Lemmy qui ?), des trucs définitifs sans basse (The Doors) mais avec juste une basse et une batterie … à moins de s’appeler Sly & Robbie, mais là on s’éloigne du style musical qui nous occupe aujourd’hui, on ne voyait pas trop. Jusqu’au Horror Hardcore (dixit, en forme de clin d’œil, le bassiste en chef) de Picture Me Dead Blondie, mais d’eux et des FixIt qui les suivirent, nous reparlerons un autre jour…
On était pas nombreux ce soir de Novembre à avoir mis volontairement les 2 pieds dans la tombe, gageons que dans quelques années on aura été 666 666 à les y avoir vus !
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