Le jour où, après l'avoir enfilé, mon slip disparut entre mes fesses comme un vulgaire string, ce jour là me mit la puce à l'oreille...j'avais un très sérieux problème de poids que je tentais maladroitement de camouffler sous des très flashys vétements sans forme qui faisaient plus office de cache misère que d'autre chose.
Evidemment, la disparition de mon slip préféré fut une grande perte à mes yeux, mais au moins dois je reconnaitre que sans cette triste séparation, je n'aurais sans doute jamais pris conscience du handicap qui étais le miens. Pensez donc, 127kg pour 1m66 j'étais loin d'avoir ce crops d'athlète que j'admirais tant chez Laurent Wauquiez ou Jean Sarkozy. Penant conscience que j'tais en voie de Xavier Bertrandification, je me jetais (lourdement je dois bien l'avouer) dans la lecture de ce précieux opuscule pour en tirer la substantifique moelle, à même de satisfaire ma soif de connaisssance dans le domaine.
Car c'est bien de soif dont il s'agissait, plus que d'un véritable appétit solide ! L'hivers approchant, la saison se prétait, bien évidemment à l'addiction aux soupes et c'est ainsi que je me retrouvais à mélanger poireaux et navets (et là je vous demanderais de ne faire aucun parrallèle hasardeux avec les films ayant pour héros le détective attachant d'Agatha Christies), concombres et tomates, radis et bletes, artichaud et poivrons et tout ce qui pouvait finalement me passer sous la main, que je gardais lourde sur le sel.
Difficile de vous décrire le plaisir de replonger les mains dans ses vraies racines, ces légumes vrais, non traités, sains et gouteux, bon autant pour notre santé que pour nos bourses et si l'on résume, bon pour la santé des nos bourses !!
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