mercredi, novembre 15, 2006

En attendant le candidat PS...


D'aucuns s'étonnent, s'offusquent même de la bassesse des attaques contre notre cher ministre de l'interieur, notamment concernant sa (fort petite) taille.
Est il la peine de rappeler que selon le bon vieux principe du "tendre le baton pour mieux se faire battre", c'est lui qui a ouvert le débat en se débrouillant pour que la presse entière (çà il sait faire) soit le relai de sa rencontre mémorable avec un Georges Bush d'1m83 apparement le premier surpris de la croissance de ce pti bonhomme.

Evidemment comme argument d'une campagne d'opposition, attaquer un homme sur sa taille, ca se pose un peu là... mais comme argument de campagne, serrer la main de Bush et juger excessive la réaction de la France à la guerre en Irak, voila qui tombe aussi un peu à plat...

Et comme on ne le rappelera jamais assez :


Mais trève de moquerie sur le petit Nicolas et attristons nous plutot pour lui, suite à son dernier echec en date:

Fin Octobre, tous les médias étaient au garde à vous pour féter comme il se doit, le premier anniversaire des "émeutes".

Force caméras, reporters... et forces de l'ordre étaient sur place pour nous ramener aussi vite que possible des images des événements.

Afin de bien planter le décor, nous avons été abreuvé d'histoires de guets appens contre les flics, qui, comme nous en aurons l'illustration quelques temps plus tard avec les incendies de bus, a force de se répéter en ouverture des journaux, ont surtout donné des idées de sorties aux gamins désoeuvrés des cités.

C'était, à n'en pas douter, le but recherché par Nicolas, recréer la surenchére médiatique qui avait permis aux émeutes de prendre cette ampleur en 2005.

Finalement, quelques semaines plus tard, le constat est là. C'était pourri comme anniversaire ! Les jeunes de banlieue, pour reprendre l'expression consacrée, ne sont peut être pas aussi con que M. Sarkozy aime à le croire et ne sont pas tombé tête baissée dans la provocation médiatique ambiante.

Du coup super Sarko n'a pas pu nous faire le coup du sauveur de l'ordre public, on ne l'a plus vu du tout dans les banlieues, on l'a moins vu dans les médias.

Il a préféré sans doute se mettre au "vert" (héhé ;) ) en Algérie, où, le moins que l'on puisse dire est qu'il y a recu un acceuil des plus ... poliment froid !

Finalement un peu le même style d'acceuil qu'à New York, à la différence près qu'il n'aura pas besoin d'escabeau pour poser à coté de Boutef'

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