mercredi, février 22, 2012

Metallica – Saint Anger (2003) - For whom the bell tolls ?


Metallica – Saint Anger (2003)

Au XXIeme siecle, Metallica est il toujours un groupe extreme ? Si pour vous, extreme rime avec repousser les limites, alors 2 réponses s'imposent :



D'un point de vue musical, les limites ont été dépassées, explosées même depuis bien longtemps : plus lourd, plus speed, plus rageur, plus violent, tout déjà a été fait !

Par contre, en matière de foutage de gueul*, alors la oui, milles fois oui, Metallica, non content d avoir déjà atteint certaines limites (Napster,S&M), nous propose ici la version la plus extreme que l'on puisse faire.

Doté d'un guitariste loin d'être manchot (le moustachu Kirk Hammet) le groupe opte pour un album sans aucun solo, non non cherchez bien, il n y en a aucun ! D'aucuns parleront de gachis, j'ose mettre cette omission sur le compte de la mauvaise blague potache...

Kirk Hammet mis de coté, et James Hetfield peu en état de dire quoique ce soit, en prise avec ses démons alcoolisés, c'est Lars Ulricht qui prend les commandes à la batterie... de cuisine ! Si vous venez de faire l'acquisition d'un ensemble Tefal, et que vous doutez maintenant d avoir bien fait, obnubilés par le fait que Citram aurait peut etre été un choix plus judicieux, prétez une oreille attentive a cet album. Lars y frappe comme un bourin sur ce qui semble bien etre la plus impressionnante collection de batteries de cuisine qui ait été enregistrée depuis bien longtemps....

La question de savoir si un tel appareillage a sa place au sein d'un groupe de rock est totalement accessoire, le son qui s'en dégage ayant l'indéniable force de pousser plus loin qu'on ne puisse le supporter les limites... de notre patience.

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