lundi, novembre 01, 2010

Sonnette de comptoir

Alors que je me livrais tranquillement à une petite sieste réparatrice en attendant que mes stocks options prennent encore un peu de valeur et que je fasse la une de la presse économique grâce aux économies spectaculaires réalisées grâce à mon dernier plan de licenciement, alors donc, que je me livrais à cette délicieuse activité, combien de fois ai je été dérangé par tel employé ou tel représentant du personnel venant me présenter, fort inutilement, vous vous en doutez bien, ses doléances. Combien de fois donc ? un nombre incalculable en vérité, et je vous passe les détails et procédés odieux par lesquels ces malotrus tentaient, en vain faignais je de leur faire comprendre, de me tirer des bras de morphée. De la main sale de travailleur posée lourdement sur l'épaule de mon dernier costume prince de Galle pour attirer mon attention, jusqu'aux menaces de suicides répétées de certains croyant ainsi me sortir de ma douce torpeur, j'aurai tout connu.




Heureusement, depuis peu, j'ai fait l'acquisition de ce petit objet très réussi bien que fort peu onéreux, et qui permet aux gueux qui carressent l'espoir (les fous !) de s'entretenir quelques instants avec moi, de me signaler leur présence par une simple pression sur le petit bouton placé en son sommet. Bien entendu, je ne vous cache pas qu'il faut qu'après chaque passage mon employé de menage passe force désinfectant et lustrant pour rendre l'objet à nouveau présentable. En effet les besogneux ont la facheuse habitude d'avoir la main souillée, chose que je ne peux comprendre....

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