Pearl Jam - Backspacer (2009)
Oh oui, c'est sûr j'aurais très bien pu le télécharger mais je l'ai acheté parceque c'est Pearl Jam, parceque presque 20 ans plus tard je ne me suis toujours pas remis de Ten, parceque ces gars là donnent toujours des concerts dantesques que je ne louperai pour rien au monde, parceque j'ai déja gavé largement l'industrie du disque en acquérant éditions limitées, vinyles et autres coffrets 3cds vendus séparément, alors pourquoi ne pas continuer ? :)
Evidemment, si à la première écoute je m'étais aperçu qu'ils s'étaient vautrés dans une infâme bouse (à la Chris Cornell), peut être que je n'aurais pas bourse déliée, mais on en est loin et c'est une nouvelle pierre ajoutée à l'oeuvre, qui commence à devenir impressionante, du groupe que ce Backspacer vient apporter. On retrouve toute la fougue et la rage qu'on leur connait dès les premier titre "Gonna see my friend", autre titre marquant, le très Into the Wildesque "Just Breathe" tout en corde où l'inimitable voix de Vedder ne peut que vous hériser le poil et vous coller une petite larme au coin de l'oeil. Ahhhh cette voix, c'est peu de dire qu'elle fait encore des merveilles sur "Amongst the Waves" et son solo dantesque, là le doute n'est plus permis c'est du grand Pearl Jam, sensible, épique, chaleureux...Oh oui, le grunge n'est plus (il y a du piano sur, au hasard, "Unthought Known"), oui, je suis d'accord maintenant Pearl Jam c'est de l'adult rock, mais soyons honnéte, il n'y a qu'eux pour en produire un si beau. Quant aux paroles, une nouvelle fois Vedder nous régale de texte très personnels, sensibles et loin de l'image chemise de bucheron, grosses docs et cheveux dégueux, et pourtant, comment ne pas réver d'arborer une nouvelle fois cette tenue de fier grunger sur Supersonic (rien à voir avec la chanson du groupe préféré de Carlos (RIP)) et son pont Soundgardesque juste avant que ne déboulent le refrain ramonesque (rappelons que le groupe (PJ) l'a toujours cité comme influence majeure. Si "Force of Nature" est peut être un poil en dessous, c'est sur un magnifique et bien nommé "The End" (rien à voir avec la bande à Manzarek)que se clot cet album qui marque, par sa cohésion, sa qualité, son urgence (l'album est court), le retour en force de Pearl Jam, pour peu que vous condidériez qu'ils fussent un jour partis...
Si vous avz lu cette chronique jusqu'ici, je pense qu'il est inutile que je vous vante les mérites de Gossard, Mc Cready, Ament et du transfuge Cameron, vous savez bien ce qu'il en est !
Sur ce, me voilà bien impatient de découvrir le guest mystérieux sur "Speed of Sound".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire